La Convention 2025 des DSA est une couverture de gauche pour le Parti démocrate

Logo de la convention des DSA [Photo by DSA]

Le parti des Socialistes démocrates d’Amérique (Democratic Socialists of America ou DSA en anglais), une faction du Parti démocrate, tenait sa Convention nationale 2025 en présentiel à Chicago, dans l’Illinois, du 8 au 10 août. Le rassemblement s’est déroulé dans un contexte marqué par la pandémie de COVID-19, la deuxième année du génocide à Gaza et la quatrième année de la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN contre la Russie en Ukraine. Tout cela en même temps que le président fasciste Donald Trump poursuit ses expulsions de masse et l’occupation militaire et policière de Washington DC et de Los Angeles.

Aucune de ces questions brûlantes n’a été sérieusement discutée lors de la convention, et encore moins abordée dans le cadre d’un programme visant à s’y opposer. Le contenu politique de la réunion a été défini par les efforts visant à renforcer le soutien au Parti démocrate et à la bureaucratie syndicale, dans le but de bloquer le développement de tout mouvement indépendant provenant des travailleurs et des jeunes de la base.

L’un des thèmes dominants de la convention a été la célébration de la victoire de Zohran Mamdani, membre des DSA et député de New York, lors des primaires du Parti démocrate pour la mairie. Quelques jours plus tard, le New York Times a révélé que Mamdani recevait les conseils de Barack Obama – le « déportateur en chef » et auteur des « Terror Tuesdays » – avec l’ancien assistant et ambassadeur d’Obama, Patrick Gaspard, agissant en tant que conseiller informel.

Cette révélation a été rapidement suivie d’un article en couverture du magazine Time soulignant les efforts de Mamdani pour rassurer Wall Street et les grandes entreprises en leur affirmant qu’il était « prêt et raisonnable et qu’il ne ferait pas fuir les entreprises vers la Floride ». Lors de la convention, de nombreux délégués portaient des vêtements à l’effigie de Mamdani, promus par le compte officiel des DSA sur X.

Reflétant les politiques antiscientifiques du Parti démocrate, la convention de 2025, comme celle de 2023, semble avoir été un événement super-propagateur de COVID. Les amendements proposés par certains délégués pour rendre obligatoire le port du masque dans la salle ont été rejetés avant le début de la convention. Après l’événement, plusieurs participants ont confirmé sur les réseaux sociaux qu’eux-mêmes ou d’autres personnes avaient été testés positifs à la COVID-19.

Les DSA décident de rester une faction du Parti démocrate

Les DSA, précédemment connus sous le nom de Democratic Socialist Organizing Committee (Comité d’organisation socialiste démocrate), opèrent au sein du Parti démocrate depuis plus de 50 ans. Lors de la convention, les délégués ont décidé de poursuivre cette tradition, alors même que l’ensemble de la classe politique est confrontée à une crise de plus en plus grave.

L’une des mesures les plus importantes de la convention a été la résolution 07, intitulée « Principes pour la construction du parti ». La résolution déclare que, bien que les DSA « s’engagent » à atteindre l’objectif de « devenir un parti socialiste de masse indépendant », ils adopteront, en raison d’un « système électoral non démocratique et inégalitaire », une approche de « substitut de parti », « agissant comme un parti sans ligne électorale propre ».

Et de quoi les DSA sont-ils le substitut ou le remplaçant ? La résolution précise clairement qu’ils serviront non seulement de substitut au Parti démocrate, mais aussi à d’autres forces sociales et de classe hostiles au socialisme.

La résolution stipule qu’une ligne électorale indépendante « n’est pas l’objectif principal ni une indication d’indépendance politique » (!) et ouvre la possibilité de présenter des « socialistes démocrates » sous la bannière du Parti vert, en tant qu’indépendants, ou même sous la bannière du Parti libertaire. Selon la résolution, « Ce qui importe le plus, c’est de présenter notre organisation et notre programme indépendamment aux élections, que ce soit sous la bannière démocrate, indépendante ou d’un tiers parti. »

La résolution 18, adoptée à l’unanimité, engage les DSA à mener une vaste campagne électorale lors des élections de mi-mandat de 2026 par le biais du processus des primaires du Parti démocrate. Les DSA déclarent que « l’utilisation de la liste électorale démocrate est la stratégie la plus efficace pour construire un parti socialiste aux États-Unis », rejetant catégoriquement la possibilité de rompre avec les partis capitalistes.

La résolution insiste sur le fait que les campagnes électorales au Congrès doivent s’appuyer sur « une plus grande collaboration avec les syndicats et les organisations de gauche axées sur le Congrès » et que les DSA doivent rallier les membres des syndicats derrière les candidats du Parti démocrate. La perspective avancée n’est pas de mobiliser le pouvoir indépendant de la classe ouvrière, mais de renforcer l’influence des syndicats et de garantir la création d’un « groupe socialiste au Congrès » dans le cadre du Parti démocrate.

La résolution 18 appelle également à la création d’un comité exploratoire chargé de présenter un candidat soutenu par les DSA aux primaires présidentielles du Parti démocrate de 2028. Autrement dit, les DSA se préparent non pas à construire un parti de la classe ouvrière, mais à approfondir leur rôle d’agent du Parti démocrate, fournissant un visage « de gauche » à une organisation complice du génocide à Gaza, de la guerre contre la Russie et de l’atteinte aux droits démocratiques aux États-Unis.

Pour un « front uni » avec le Parti démocrate et Shawn Fain

Alors que Trump intensifie ses attaques contre les droits démocratiques, sociaux et économiques de la classe ouvrière, les délégués des DSA ont présenté plusieurs résolutions axées sur la promotion du président du syndicat des United Auto Workers (UAW), Shawn Fain, un partisan déclaré des tarifs douaniers de Trump, et de la perspective de faire la grève... en 2028.

Les résolutions « ouvrières » des DSA montrent clairement que la tâche centrale de l’organisation est de soutenir l’appareil syndical en place. La « résolution consensuelle » de la Commission nationale du travail des DSA (National Labor Commission) célèbre la « Stand Up Strike », cette grève de 2023, comme un modèle pour l’avenir, saluant Fain comme le leader de « campagnes militantes menées par les membres ». En réalité, cette grève a été une trahison : l’UAW a maintenu la plupart des travailleurs de l’automobile à leur poste après l’expiration de leur convention collective, prolongé une grève limitée pendant des semaines, puis imposé des ententes qui ont ouvert la voie à des licenciements collectifs.

Loin de tirer les leçons de cette défaite, les DSA s’engagent dans cette résolution à approfondir les liens avec la bureaucratie et adhèrent explicitement à l’appel de Fain en faveur du déclenchement d’une grève pour le « 1er mai 2028 », ayant aligné l’expiration des conventions des trois grands constructeurs automobiles cinq ans à l’avance, dans le but de désamorcer la colère des travailleurs et de les mener dans de l’attentisme stérile. Pour les DSA, cette perspective ne vise pas à mobiliser la force indépendante de la classe ouvrière, mais à renforcer la crédibilité de l’appareil syndical et à subordonner les travailleurs à un « plan » corporatiste coordonné avec la direction et l’État.

En encourageant ses membres à accepter des emplois dans des lieux de travail syndiqués, à se présenter aux élections syndicales et à canaliser les luttes vers des voies bureaucratiques, les DSA cherchent à contenir et à désorienter l’opposition, en particulier lorsque les travailleurs cherchent des moyens de s’organiser indépendamment de l’appareil syndical.

La résolution 30, « Riposter dans la guerre des classes : se préparer pour le 1er mai 2028 », a été adoptée à l’unanimité. Elle revêt un caractère explicitement nationaliste, déclarant que son objectif est d’être « une sorte de projet national, à l’instar de [Medicare for All] (sur l’accessibilité des soins de santé), Bernie [Sanders] et [Strike Ready] (prêt à la grève) de l’UAW, capable d’unifier les membres et les sections dans des circonstances très différentes et permettant de s’adapter à une grande variété de conditions ».

La résolution précise toutefois que son objectif n’est pas d’organiser une véritable lutte des travailleurs. Elle admet ouvertement qu’« une grève générale nationale est peu probable à cette date [mai 2028] ». Plutôt que de mobiliser les travailleurs dès maintenant contre le génocide à Gaza, les licenciements collectifs ou les visées dictatoriales de Trump, les DSA présentent le 1er mai 2028 comme une « opportunité concrète » lointaine pour construire une « organisation intersyndicale » et renouveler « les liens entre le mouvement socialiste et le mouvement syndical ».

La promotion de Fain par les DSA va de pair avec leur hostilité à toute véritable contestation socialiste au sein de la classe ouvrière. Lors de l’élection présidentielle de l’UAW en 2022, les DSA se sont opposés à la campagne de Will Lehman, un travailleur de l’automobile socialiste qui appelle à l’abolition de la bureaucratie et au transfert du pouvoir aux travailleurs de la base par la création de comités indépendants.

Les DSA tentent sans succès de se distancier de leurs origines sionistes

Alors que la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN en Ukraine, soutenue par le Parti démocrate, a été pratiquement ignorée lors de la convention, plusieurs résolutions ont été présentées concernant la position des DSA à l’égard d’Israël, du sionisme et du génocide à Gaza.

La résolution 22, « Pour des DSA antisionistes combatifs », a été l’une des rares à être adoptée, avec une faible majorité de 675 voix contre 524 (56,3 % contre 43,7 %). Elle est considérée comme l’une des résolutions les plus « fortes » de la convention, déclarant que tout membre des DSA s’opposant au boycott, au désinvestissement et aux sanctions (BDS), ou étant affilié à des lobbies sionistes ou votant en faveur de la fourniture d’armes à Israël, commettrait une « infraction passible d’expulsion ».

Pourtant, le bilan des DSA souligne le caractère creux de cette posture. Les membres actuels ou anciens du Congrès qui ont voté en faveur du financement d’armes pour Israël, notamment la représentante Alexandria Ocasio-Cortez et l’ancien représentant Jamaal Bowman, sont toujours des membres en règle. Les résolutions présentées pour expulser Ocasio-Cortez et Nithya Raman, membre du conseil municipal de Los Angeles, en raison de leur soutien à l’armement d’Israël et au sionisme, n’ont pas été votées par l’ensemble de la convention, mais ont été renvoyées au Comité politique national nouvellement élu des DSA pour « examen ».

Même cette résolution de portée limitée suscite l’opposition de certaines sections des DSA, car elle nuit à leur opportunisme, comme l’indique le nombre important de votes négatifs. Dans un article publié dans International Viewpoint, les délégués de Seattle Philip Locker et Stephan Kimmerle se plaignent en disant qu’une telle mesure « n’aurait pas permis aux DSA de soutenir Bernie Sanders et, par conséquent, de construire une organisation », ajoutant :

Si elle est appliquée, cette résolution empêchera les DSA d’apporter leur soutien critique, par exemple, à la candidature du leader syndicaliste de gauche Shawn Fein [sic] à la présidence en 2028, car celui-ci est presque aussi faible sur les questions internationales (comme on peut le voir avec sa position sur les tarifs douaniers) que Bernie Sanders.

D’autres résolutions appelant à un « État palestinien unique » et à « l’autodétermination palestinienne » ont été rejetées, avec respectivement 30,5 % contre 69,5 % des voix, et 47,68 % contre 52,32 %.

Michael Harrington, le fondateur de l’organisation, était un fervent partisan d’Israël qui s’opposait aux mouvements antisionistes et anti-impérialistes des années 1960 et 1970, en plus d’être un défenseur ouvert de l’impérialisme américain pendant la guerre froide. Les DSA perpétuent aujourd’hui ce legs en cherchant à canaliser l’indignation suscitée par le génocide de Gaza derrière le parti même qui ne cesse de l’armer et de le financer depuis le tout début.

La conférencière principale, la représentante du Michigan Rashida Tlaib, promeut la politique du Parti démocrate

Soulignant le rôle des DSA en tant que faction du Parti démocrate, la représentante du Michigan Rashida Tlaib a été invitée à prononcer le discours d’ouverture de la convention et à définir son orientation politique.

La représentante du Michigan Rashida Tlaib prononçant le discours d’ouverture de la convention nationale 2025 du DSA à Chicago, dans l’Illinois [Photo by Democratic Socialists of America]

Tlaib est membre de la section de Metro Detroit des DSA et l’une des quatre Démocrates élues pour la première fois au Congrès en 2018 – le fameux « Squad » – aux côtés d’Ilhan Omar du Minnesota, d’Ayanna Pressley du Massachusetts et d’Alexandria Ocasio-Cortez de l’État de New York. Aucun des autres membres du groupe n’a assisté à la convention.

Dans son discours liminaire, suivi d’une interview avec la personnalité de l’Internet Hasan Piker, Tlaib a présenté une histoire falsifiée des DSA et exhorté tous ceux qui sont déçus par le soutien des Démocrates à la guerre, au génocide et à des « projets capitalistes » de se joindre à un syndicat ou aux DSA [...] et de se présenter au Congrès.

Lors de son allocution à la convention, Tlaib a faussement affirmé que les DSA « ont toujours, toujours été ancrés dans le mouvement anti-guerre grandissant de notre pays, un mouvement centré sur le démantèlement des systèmes capitalistes qui tirent profit de la mort, de l’exploitation, de l’oppression et de la souffrance ». Bien qu’elle ait invoqué à plusieurs reprises l’expression « systèmes capitalistes », elle a ostensiblement évité tout appel au remplacement du capitalisme par le socialisme.

En réalité, comme indiqué précédemment, le fondateur de l’organisation, Harrington, était un défenseur de l’impérialisme américain et un partisan déclaré d’Israël. Par ailleurs, les trois membres actuels des DSA siégeant au Congrès – Tlaib, Ocasio-Cortez et le représentant du Texas Greg Casar – se sont joints à tous les autres Démocrates de la Chambre en avril dernier pour voter en faveur de l’octroi de 61 milliards de dollars au régime Zelensky, truffé de néonazis et de fascistes, afin de poursuivre la guerre par procuration menée par les États-Unis et l’OTAN contre la Russie. Le mois dernier, la députée Ocasio-Cortez, membre des DSA, a voté contre une résolution qui aurait supprimé 500 millions de dollars de financement militaire des États-Unis à Israël.

Passant sous silence la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN en Ukraine, un conflit qui fait planer la menace d’une catastrophe nucléaire sur le monde, Tlaib a consacré la première moitié de son discours au génocide en cours à Gaza. Reconnaissant l’évidence, elle a admis que le génocide était une politique bipartisane soutenue par la plupart de ses « collègues », y compris « les présidents Biden et Trump », qui, selon elle, « croient en ces clichés racistes qui ont rendu les Palestiniens valant moins que rien à leurs yeux ».

Le génocide à Gaza n’est toutefois pas une atrocité isolée ni le simple produit du racisme. Il est le résultat d’une politique délibérée du gouvernement américain visant à promouvoir ses intérêts géopolitiques au Moyen-Orient et dans le monde entier. Gaza est un front dans une guerre beaucoup plus vaste comprenant les bombardements américains sur l’Iran, les attaques israéliennes contre la Syrie, le Liban, le Yémen et la Cisjordanie, ainsi que la guerre en cours entre les États-Unis et l’OTAN contre la Russie et les préparatifs de guerre contre la Chine.

Sans dire de noms, Tlaib a déclaré par la suite dans son discours qu’elle condamnait « avec amour » ses collègues du Congrès qui ont voté en faveur de la fourniture d’armes à Israël, omettant également la moindre mention de son propre soutien et celui de ses collègues démocrates pour l’ensemble des livraisons d’armes votées pour l’Ukraine en 2024.

Tout au long de son discours, Tlaib a critiqué les « Démocrates de l’establishment », mais jamais le Parti démocrate dans son ensemble. Vers la fin de son discours, Tlaib a exhorté les membres des DSA à « apporter le changement que nous voulons voir », citant comme exemples la victoire du membre des DSA Denzel Campbell aux primaires du conseil municipal de Detroit, et de la campagne à la mairie de New York de Zohran Mamdani.

Tlaib a déclaré : « Il n’est pas nécessaire d’être membre des DSA pour avoir été inspiré par la victoire aux primaires de Zohran Mamdani. » Moins de deux mois après sa victoire aux primaires, Mamdani a déjà abandonné une grande partie de ses arguments de gauche, renonçant à ses promesses orientées sur la mouvance de « Defund The Police » pour la suppression du financement de la police et faisant appel à Wall Street et aux grandes entreprises américaines.

Dans une interview complémentaire avec le streamer Hasan Piker, Tlaib indique clairement que les DSA ne sont pas politiquement indépendants, mais entièrement subordonnés au Parti démocrate, et visent uniquement à « faire pression » sur lui de l’intérieur.

« Je pense que c’est un moment vraiment important pour l’establishment du Parti démocrate, et j’espère qu’ils vont se réveiller, a-t-elle déclaré à Piker. Parce que toujours faire les mêmes choses, c’est insensé. Nous avons perdu face à un criminel ; nous avons perdu face à Trump. »

Elle ajoute : « Mes frères et sœurs des DSA qui sont ici le savent, il faut partir avant de voir son âme détruite. Mais il faut qu’il y ait un autre groupe de personnes qui prenne la relève pour agiter les choses de l’intérieur. » Invoquant le besoin de la « diversité », elle exhorte Piker et les autres membres des DSA à « infiltrer davantage le Congrès, beaucoup plus qu’aujourd’hui ».

Les DSA, tout comme le Parti démocrate qu’ils servent, traversent une crise profonde et se retrouvent dans une position toujours de plus en plus intenable. Chargés de masquer la puanteur du Parti démocrate – un parti qui, tout comme le Parti républicain, est tout autant un parti de génocide, de guerre et de Wall Street –, les DSA sont contraints de maintenir la fiction selon laquelle il existe une « aile gauche » au sein du Parti démocrate et que le système capitaliste peut être réformé.

En réalité, le Parti démocrate est méprisé par une partie croissante de la classe ouvrière. De plus en plus, les membres des DSA comme Ocasio-Cortez sont également reconnus comme étant des ennemis, haïs pour leur trahison des travailleurs au profit des Démocrates et de l’oligarchie financière. Lorsqu’est venu le temps de voter pour financer la guerre, interdire les grèves des cheminots ou étouffer l’opposition des travailleurs aux licenciements collectifs, depuis 2016, tous les élus des DSA ont montré leur hostilité à l’endroit de la classe ouvrière et du socialisme.

Depuis leur création en 1982, les DSA ont toujours été la « façade de gauche » de l’impérialisme américain. Leur fondateur, Harrington, a ouvertement décrit sa mission comme consistant à jouer un « rôle pro-américain, dans la lignée du département d’État pendant la guerre froide ». La convention de 2025 n’est que la dernière confirmation en date que le caractère de classe et l’objectif de cette organisation restent inchangés : défendre le capitalisme, préserver l’autorité du Parti démocrate et empêcher tout développement d’un mouvement indépendant de la classe ouvrière.

(Article paru en anglais le 18 août 2025)

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